80% des chefs d'entreprise VTC échouent ... Savez-vous pourquoi ?
Dire aujourd’hui que vivre du VTC est facile n’est plus la réalité, en effet, quand nous regardons les chiffres on s’aperçoit que la majorité des chauffeurs VTC éprouvent de grosses difficultés à pérenniser leur Business, chez SM Business Consulting on essayé de comprendre pourquoi ces chefs d’entreprises VTC échouent et voici la réponse
3 erreurs, ce sont ces 3 erreurs qui coûtent malheureusement très cher aux chauffeurs qui les commettent.
La première erreur, c’est de ne démarrer avec RIEN
Ce qui vous oblige à prendre votre véhicule en LLD ; location longue durée.
Actuellement, la plupart des contrats de LLD sur le marché prévoient un loyer de 1.000 à 1.300 euros par mois (pour un véhicule dont la valeur est comprise entre 15 et 20.000 euros), alors que si le mode de financement utilisé est l’emprunt bancaire, en apportant par exemple 3.000 euros, le remboursement ne sera que d’environ 300 à 350 euros par mois.
=> Cela fait une différence de revenu de 1000 euros par mois !
De plus, dans la plupart des cas, le nombre de kilomètres en LLD est limité. Donc si vous dépassez la limite, vous verrez votre loyer augmenter.
Mais comment faire quand on n’a pas d’argent ?
Vous l’aurez compris, c’est LE piège.
Si vous n’avez pas d’argent, il faut en trouver pour aller voir une banque et monter un dossier pour financer l’achat de votre voiture.
Empruntez à des amis, la famille etc… 3.000 euros, vous leur rembourserez en 3 mois et ensuite, vous gagnerez 1.000 euros de plus tous les mois.
C’est pas toujours simple, mais c’est la seule façon d’éviter le piège.
2ème erreur : beaucoup de VTC, manquent d’ambition et travaillent comme des salariés
1 seul patron, 1 seule plateforme, c’est exactement le même schéma que le salariat.
Aujourd’hui, avec le niveau des tarifs et la concurrence, vivre correctement en travaillant pour une seule plateforme est quasiment impossible, alors pour éviter de se mettre en difficulté, il est possible d’agir avec d’autres stratégies :
- Soit on travaille pour plusieurs plateformes
- Soit on se regroupe et on travaille sur une clientèle privée … et c’est bien évidemment ce que nous conseillons chez SM Business Consulting
3ème erreur : ceux qui démarre en auto-entrepreneur sans réfléchir
En effet, une micro-entreprise ne coûte presque rien à ouvrir et rien à fermer, il n’y a pas de TVA à payer et en plus le niveau des charges sociales est très faible si le dispositif ACCRE est utilisé.
C’est très bien, mais cela représente 3 problèmes pour les VTC :
- Le premier, c’est que vous ne pouvez pas récupérer la TVA, ni sur l’achat de votre véhicule, ni sur vos frais de carburant ou d’entretien,
- Le deuxième, c’est que vous ne pouvez pas non plus déduire la commission que retient la plateforme de VTC. Je le rappelle, les impôts et taxes des micro-entrepreneurs VTC doivent être calculées sur les courses payées par le client et non sur le montant que leur reverse la plateforme.
- Le troisième c’est que vous ne pouvez pas déduire le loyer de la LLD ni les intérêts d’emprunt si vous avez emprunté.
Vous l’aurez compris, construire un projet VTC solide n’est pas chose facile, avant de se lancer il faudra bien évidemment se préparer.
Le secteur VTC est l’un des seuls secteur ou les porteurs de projet se lancent sans réfléchir, alors il est important que des sociétés comme la nôtre mettent à profits expertise et expérience, afin de préparer au mieux les clients qui nous sollicitent en prévision de ce qui les attend.
Avec ces 3 erreurs à surtout éviter avant de se lancer dans le VTC, vous pourrez maintenant mesurer et utiliser les bons leviers.
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